Qui a tué l'abeille ?
Save The Bees
Save the bees
Il s’agit d’une coalition regroupant 70 organisations européennes dont des apiculteurs, des écologistes et des scientifiques, ayant réclamées en décembre 2016 l’interdiction totale d’utiliser des néonicotinoïdes dans tous les états membres de l’UE. Ils ont également exigé que tous les autres pesticides chimiques soient correctement testés pour leur impact sur les abeilles afin d’interdire tous les pesticides nuisibles aux abeilles dans l'UE.
Vers une pollinisation manuelle ?
La pollinisation manuelle
Dans la province chinoise du Sichuan, des « hommes abeilles » pollinisent à la main leurs vergers. En l’absence de pollinisateurs tués par les insecticides, ces paysans doivent recourir à leurs talents acrobatiques, à leur agilité et à l’entraide des habitants des villages pour assurer leurs récoltes. Néanmoins, ces opérations s’effectuent sur de petites surfaces : selon une estimation de chercheurs américains, une pollinisation manuelle coûterait environ 880 millions de dollars sur les vergers des Etats-Unis.
BeeFriendly
BeeFriendly
BeeFriendly est un label européen créé par des syndicats d’apiculteurs français, allemands et italiens, visant à valoriser les produits respectueux des abeilles. L’attribution de ce label repose sur 27 critères tels que l’encadrement étroit de l’utilisation de pesticides ou la mise en place de zones de préservation de la biodiversité. Il s’adresse pour le moment à la viticulture, aux producteurs de fruits et légumes et aux producteurs laitiers.
La location d'abeilles, une nouvelle activité ?
La location d'abeilles
Le déclin des populations et l’augmentation des surfaces de cultures, en particulier en arboriculture, a contraint les agriculteurs à louer des ruches auprès d’apiculteurs. En moyenne, cette nouvelle activité peut représenter jusqu’à 10 % du revenu de ceux-ci. De nombreux organismes se développent en France grâce à ce nouveau marché lucratif.
Un label pour les villes
APICité
Il s’agit d’un label crée par l’UNAF en 2016 afin de mettre en avant l’implication des communes dans la préservation des abeilles domestiques et des pollinisateurs sauvages (installation de ruches en ville, interdiction d’utilisation de produits phyosanitaires dans les jardins publics, programmes de sensibilisation du public….). Une quarantaine de communes possèdent aujourd’hui ce label, allant des grandes villes comme Dijon ou Paris aux petits villages ruraux comme Montdardier (210 habitants).
Des drones pour remplacer les abeilles ?
Les drones pollinisateurs
Un mini drone pollinisateur a été créé l’année dernière par des chercheurs japonais. Equipé d’un gel et de poils de cheval qui capturent le pollen d’une fleur pour le déposer sur une autre fleur, ce robot télécommandé représente une alternative pour venir en aide aux abeilles menacées par la pollution et les pesticides. D’autres projets similaires voient le jour comme le drone Beeionic imaginé par les canadiens.