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La recherche

La recherche permet de développer le spectre de connaissances scientifiques en réalisant des expériences et en analysant des faits. Son objectif peut être d’exposer les raisons et/ou les conséquences d’un phénomène, et c’est dans ce cas-là que la recherche va intervenir dans le cadre de la controverse qui entoure la mortalité des abeilles.

 

CNRS : Centre National de la Recherche Scientifique

Il s’agit du plus grand organisme de recherche français.

En ce qui concerne les abeilles, le CNRS se concentre sur la recherche des causes de l'effondrement des populations d'abeilles. Ce sont les premiers à avoir publié des études démontrant les effets de synergie entre les différents éléments participant au déclin des abeilles. Dès 2011, les chercheurs ont démontré un effet de synergie entre les pesticides et les parasites, et depuis ils continuent leurs recherches en prenant également en compte de nouveaux éléments tels que le changement climatique, le frelon asiatique, les pratiques apicoles et l'importation d'abeilles reines de pays étrangers.

 

INRA : Institut National de la Recherche Agronomique

Il s’agit d’un organisme public de recherche se concentrant sur les sujets en lien avec l’agronomie.

Dans le cadre des études menées sur les abeilles, l'INRA a réalisé de nombreuses recherches sur le frelon asiatique et continue à chercher des solutions pour l'empêcher de nuire. Des études sur le Varroa ont également été réalisées et l'INRA s'est appliqué à démontrer l'importance d'un régime alimentaire varié pour les abeilles (c'est-à-dire constitué de pollen venant de différentes plantes). Depuis 2016, l'INRA se concentre sur des recherches visant à démontrer l'existence d'effets de synergie entre les différents éléments nuisibles au bon développement et à la survie des abeilles (changement climatique, monoculture, pesticides, parasites, frelon asiatique).

Un chercheur de l'INRA, Bernard Vaissière s'est consacré à l'étude des conséquences économiques que pourrait avoir le déclin des abeilles. Ainsi, il a pu démontré que 80 % des végétaux de la planète disparaitraient en l'absence d'insectes pollinisateurs et que cela représenterait 153 milliards $ de pertes pour l'agriculture mondiale. (Disparition des abeilles, la fin d'un mystère, CALESTREME N.).

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ITSAP : Institut Technique et Scientifique de l’Apiculture et de la Pollinisation – Institut de l’abeille

Son objectif est de favoriser le développement de l’apiculture à travers des actions de recherche, mais également d’animation et de formation par exemple.

L’ITSAP mène des études sur les prédateurs biologiques tels que le varroa et le frelon asiatique. L’institut se concentre également sur l’étude des pesticides et sur les techniques permettant de déceler une intoxication des abeilles.

De plus, l'institut démontre le fait que l’évaluation de l’état de santé d’une ruche est difficile à mettre en place, il n’y a pas de grille d’évaluation commune à laquelle se référer. Par conséquent, l’état de santé d’une ruche ne peut être évalué que par les observations des apiculteurs.

 

Recherche à l’internationale

De nombreuses recherches internationales sont réalisées, notamment aux Etats-Unis, Canada et Royaume-Uni. Les résultats sont publiés dans des revues scientifiques comme Science ou Nature et permettent de mieux comprendre l'impact des pesticides sur les abeilles.

Ce sont les chercheurs américains qui ont baptisé le CCD (Colony Collapse Disorder) : syndrome d'effondrement des colonies qui touche actuellement les abeilles.

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