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Les pesticides agricoles (herbicides, fongicides et insecticides) représentent les suspects principaux de cette enquête, en particulier ceux de la famille des néonicotinoïdes, des insectides puissants.

 

Cette dernière est composée de sept molécules :

 

                                           

 

 

 

l’imidaclopride                        thiaméthoxane                            clothianidine                      dinotéfurane                        l’acétamipride   

 

 

 

 

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                                                                    nitenpyrame                                   thiaclopride

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                              ... Tous commercialisés par de grandes firmes agrochimiques comme Bayer ou Syngenta. Cette famille représente à elle seule plus du tiers du marché mondial des insecticides agricoles.

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Les pesticides 

Crédit photo :

Graines : Martin Ménard

Mode d'utilisation

Utilisés en agriculture conventionnelle sous forme de granulés, de traitement de semences ou bien encore en pulvérisation, les néonicotinoïdes se différencient des autres insecticides par leur mode d'utilisation. En effet, la majorité des insecticides sont utilisés en pulvérisation, une fois les ravageurs détectés sur la parcelle.

Les néonicotinoïdes eux sont majoritairement utilisés en enrobage de semences, c’est-à-dire utilisés en préventif. C’est pour cela que ces insecticides neurotoxiques sont dits « systémiques », car ils diffusent dans l’ensemble des parties de la plante (ils sont par exemple retrouvés au niveau des pollens et du nectar).

Mode opératoire

Leur mode d’action est simple : ils agissent comme des neurotransmetteurs en se liant sur des récepteurs spécifiques dits nicotiniques, présents au niveau de la surface des membranes plasmiques de certaines cellules.

Chez les insectes, ces récepteurs sont retrouvés au niveau notamment des neurones du système nerveux central. Une fois les néonicotinoïdes fixés en grand nombre à ces récepteurs, cela va engendrer une sur-activation de ces derniers et entraîner une paralysie létale.

Leur histoire

En 2013, l’EFSA (Autorité Européenne de Sécurité des Aliments), à l’issue d’un moratoire sur trois substances néonicotinoïdes (clothianidine, imidaclopride et thiaméthoxame), a conduit à l’interdiction de traitement des semences et des sols pour les cultures attractives pour les abeilles (sauf cultures sous serre et céréales d’hiver), ainsi qu’à l’interdiction des traitements foliaires pour les cultures qui attirent les abeilles (à l’exception des cultures sous serre ou après floraison).

La loi « Pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages » du 8 août 2016 (article 125) a induit l’interdiction, à compter de septembre 2018, d’insecticides contenant des néonicotinoïdes ainsi que des semences traitées avec ces derniers. 

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