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Les pratiques aPicoles

​Histoire

L’adoption de ruches pour récolter le miel des abeilles a diversifié les paysages agricoles et les pratiques apicoles à partir du XXe siècle. Dans le même temps, la transhumance vers des sources mellifères saisonnières s’est développée. Ces changements ont bouleversé les pratiques apicoles à travers l’utilisation de nouveaux outils (extracteur, combinaisons,…), l’élevage de nouvelles races et d’hybrides.   

Atout

Forte interaction avec le changement climatique et amateurisme très important dans la filière apicole (90 % des apiculteurs)

Actions destructrices

Transhumance, importations d’essaims, amateurisme

Mode opératoire

Pour faire face aux changements climatiques et à la mortalité des abeilles, les apiculteurs ont recours à l’importation de races étrangères, plus aptes à s’adapter aux nouveaux climats.

 

Ces importations constituent des vecteurs de pathogènes. Elles sont aussi responsables de « pollution génétique » à cause d’hybridations ayant lieux entre les espèces locales et les espèces étrangères.

 

Ces deux phénomènes peuvent être à l’origine de la disparition d’écotypes (sous-espèces) locaux et de races pures. De plus, les nouvelles populations d’abeilles hybrides n’ont pas été sélectionnées pour leur capacité à constituer des réserves pour passer l’hiver dans les climats européens et sont plus sensibles aux maladies que les races locales. Elles ne peuvent donc survivre sans l’aide des apiculteurs (fourniture de poches de sucre, moyens de luttes).

 

Deux tendances s’affrontent alors : les défenseurs des écotypes locaux et ceux utilisant des abeilles hybrides à des fins de productivité. Des études scientifiques ont par ailleurs montré qu’en l’absence de sélection de population, les écotypes locaux avaient plus tendance à développer des lignées naturellement résistantes à certains pathogènes comme le Varroa.

 

Certains apiculteurs pratiquent également la transhumance afin d’augmenter la productivité de leur ruche : ils favorisent l’exploitation de nouvelles aires de butinage plus riches en espèces florales. Cette pratique est également responsable de « pollution » génétique et de maladies au sein des populations d’abeilles.

L’impact des méthodes apicoles joue donc un rôle non négligeable dans la mortalité des abeilles. Il a de plus été montré que la formation des apiculteurs pouvait être un facteur clé dans cette problématique. Des modèles statistiques ont en effet montré que les apiculteurs amateurs avaient un taux de mortalité hivernale double par rapport aux apiculteurs professionnels.

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