Qui a tué l'abeille ?
le changement climatique
Son histoire
C’est en 1967 que deux scientifiques énoncent clairement les premières prévisions d’un réchauffement climatique en énonçant le doublement de la concentration de CO2 d’ici le début du XXe siècle. En 1988, le Groupement Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC) est créé afin de suivre ce phénomène encore bien inconnu. Ce dernier énonce en 2001 un grand nombre d’indices témoignant d’un réchauffement de la planète. Sont principalement en cause les activités anthropiques émettrices d’importantes quantités de gaz à effet de serre. Ces changements climatiques persisteront d’après le GIEC pendant de nombreux siècles avec entre autres une augmentation moyenne de la surface de la terre entre 1,4 et 5,8°C, des précipitations plus importantes et des phénomènes violents (sécheresses, inondations,…) plus fréquents.
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Atouts
Forte interaction avec les autres facteurs de stress pour les abeilles et phénomène non maîtrisable.
Actions destructrices
Déplacement des équilibres entre l’abeille, son environnement végétal et ses maladies.
Mode opératoire
Le changement climatique altère l’environnement floral. Par exemple, lorsque les fleurs d’acacia sont lavées par la pluie, elles ne sont plus attractives pour les abeilles car le nectar est alors trop dilué.
De même, un climat trop sec limitera la production de nectar des fleurs et sa récolte par les abeilles. Le climat peut donc être responsable de carences alimentaires pour les abeilles limitant de façon conséquente le développement des colonies notamment en diminuant leurs défenses immunitaires.
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Le changement climatique peut aussi être responsable de migrations d’espèces d’abeille : les individus quittent les milieux appauvris en nectar et se déplacent vers des aires géographiques plus propices à leur développement.
Ces mouvements ont plusieurs conséquences. Tout d’abord, ils modifient les relations entre hôtes et parasites : les espèces amènent avec elles leurs pathogènes qui se propagent dans un nouvel environnement et sont à l’origine d’un nouveau stress chez les populations locales.
Inversement, les populations migrantes doivent faire face à de nouveaux pathogènes locaux. Ces nouvelles interactions entraînent de nouveaux rapports de compétition.
Signe distinctif
Fortes chaleurs, épisodes pluvieux violents, hivers doux
